Né au Mans, Roger De La Fresnaye (1885 – 1925) suit des cours à l'académie Julian, puis à l'académie Ranson. Il devient l'élève du nabi Maurice Denis, dont l'influence artistique sera évidente sur ses premiers tableaux. Un voyage en Italie du Nord, en 1911, contribuera à faire évoluer sa peinture vers le cubisme. Il fera d'ailleurs partie du groupe de la Section d'Or, ou groupe de Puteaux, aux côtés de Marc... Voir plus >
Né au Mans, Roger De La Fresnaye (1885 – 1925) suit des cours à l'académie Julian, puis à l'académie Ranson. Il devient l'élève du nabi Maurice Denis, dont l'influence artistique sera évidente sur ses premiers tableaux. Un voyage en Italie du Nord, en 1911, contribuera à faire évoluer sa peinture vers le cubisme. Il fera d'ailleurs partie du groupe de la Section d'Or, ou groupe de Puteaux, aux côtés de Marcel Duchamp et de Metzinger. Il participera à la décoration de la Maison Cubiste et, à partir de 1910, exposera ses œuvres plusieurs fois au Salon d'Automne et au Salon des Indépendants. La Fresnaye poursuivra ses recherches artistiques sur le cubisme et sur l'abstraction jusqu'à la Première Guerre Mondiale, qui fragilise sa santé de façon radicale. Son orientation picturale se modifie alors, s'éloignant du cubisme pour s'approcher du surréalisme.
La Fresnaye est un homme qui a une préférence marquée pour les courbes, les cercles et les sphères, une saveur qu'il partage avec Robert Delaunay. Ceci est visible à travers ses œuvres telles que Les baigneurs, La vie conjugale ou encore La conquête de l’air. Lorsque la guerre éclate, l'artiste Roger de La Fresnaye est engagé dans l'infanterie. Il réalise un ensemble de dessins représentant la vie des soldats. La Fresnaye est gazé et souffre ensuite d'une maladie pulmonaire liée à la tuberculose en 1918. Après avoir été réformé, l'artiste s'installe dans le sud de la France, puis à Grasse, et meurt en 1925 des suites de sa maladie. Convaincu que l'heure de sa mort approchait, La Fresnaye avait dessiné un certain nombre d'autoportraits, dans lesquels il analysait l'évolution de sa maladie.
Voir moins